Lepiota brunneoincarnata: une lépiote toxique à connaître
2 ans ago · Updated 2 semaines ago

Lepiota brunneoincarnata, un champignon dangereux, petit mais très dangereux.
Plus important encore que de savoir quels sont les champignons comestibles, il faut connaître ceux qui peuvent nous causer beaucoup de tort. Même la mort. Nous voulons vous montrer à quoi ressemblent les lépiotes vénéneuses et parmi elles, celle qui cause le plus de problèmes année après année, la Lepiota Brunneoincarnata.
Lepiota brunneoincarnata est une espèce de champignon de petite taille mais qui possède une toxicité mortelle. Il est important de la reconnaître et de faire très attention lorsqu'on la trouve dans l'environnement naturel. Dans cet article, nous allons explorer ses caractéristiques physiques, son habitat et l'importance d'éviter sa consommation.
Lepiota bruneoincarnata, Comment la distinguer?
Ce petit champignon a un chapeau d'un diamètre maximal de 3 à 5 cm. Au début, sa forme est quelque peu globuleuse puis devient convexe aplatie, sans pour autant avoir un mamelon. La cuticule est sèche et de couleur crème, avec des écailles concentriques de couleur brun vineux, sauf au centre où elle reste lisse et de couleur marron.
Le pied de Lepiota brunneoincarnata est cylindrique, d'épaisseur moyenne et creux. Au-dessus de l'anneau, il est lisse et blanc, tandis qu'en dessous il présente des écailles de couleur brun vineux. L'anneau est étroit et fugace, de couleur brunâtre. Le pied peut être facilement séparé du champignon. Il est important de souligner que son anneau est fugace et non permanent.
Les lames de cette lépiote vénéneuse, sont minces et libres, avec des lamelles serrées de couleur blanche au stade jeune puis prennent une teinte crémeuse à mesure qu'elles mûrissent. La chair de Lepiota brunneoincarnata est épaisse au centre, de couleur blanche qui rougit sous la cuticule. Son odeur est faible et sa saveur douce.
Au niveau taxonomique, Lepiota brunneoincarnata appartient à la famille des Agaricaceae, sous-classe Agaricomycetes, ordre Agaricales et classe Basidiomycotina. On lui connaît également quelques synonymes, comme Lepiota patouillardii, Lepiota barleana et Lepiota barlae. Parmi ses noms populaires se trouve "Lépiote brun rougeâtre". En termes d'importance pratique et d'intérêt gastronomique, elle est considérée comme un champignon toxique et impropre à la consommation humaine.
Habitat de la Lepiota brunneoincarnata
La Lepiota brunneoincarnata est un champignon hautement toxique que l'on trouve dans des habitats spécifiques pendant les mois d'été et d'automne. Sa présence a été observée dans les prairies, les parcs, les jardins, les broussailles et les bords de chemins. Bien qu'on ait pensé à l'origine qu'il préférait les habitats héliophiles, sa croissance a été enregistrée à la fois dans les zones exposées au soleil et à l'ombre des conifères comme l'épicéa commun (Picea abies) et le sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii).
Saison d'apparition de la Lepiota Bruneoincarnata
La L. Bruneoincarnata, également connue sous le nom de Lépiote brun-incarnat, est une espèce de champignon vénéneux et mortel qui mérite notre attention. En ce qui concerne sa saison d'apparition, nous pouvons trouver ce champignon pendant les mois d'été et d'automne.
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Lépiotes vénéneuses, prudence!
Il est fondamental de faire preuve de prudence lors de la cueillette de champignons en général et, en particulier, lorsqu'on rencontre des espèces toxiques comme les lépiotes vénéneuses et en particulier avec la lépiote brun-incarnat. Souvent, elle est confondue avec d'autres champignons petits et écailleux, ainsi qu'avec certaines espèces du genre Agaricus qui présentent des tonalités rougeâtres. Par conséquent, il est crucial d'avoir les connaissances nécessaires ou de consulter des experts mycologiques pour éviter tout risque.
En résumé, Lepiota brunneoincarnata peut être un champignon minuscule, mais sa toxicité est extrêmement dangereuse. Il ne doit en aucun cas être consommé, car il peut provoquer de graves intoxications et même la mort. Rappelez-vous qu'il est plus important de préserver notre santé et de profiter de la nature en toute sécurité que de la risquer pour un champignon.
Confusion de la Lepiota bruneoincarnata avec d'autres lépiotes
Nous ne devons jamais récolter de lépiotes de moins de 7-8 cm car elles seront toxiques dans la plupart des cas. Dans ces cas, les différences morphologiques par rapport à d'autres lépiotes comestibles sont très légères et la probabilité d'une confusion fatale est très, très élevée. Ce n'est pas qu'elles soient toxiques, c'est que si nous faisons une erreur, nous avons un sérieux problème, elles sont MORTELLES. Alors prenez bonne note:
Ne jamais récolter de lépiotes de moins de 7 cm à moins de vouloir jouer notre vie
Des lépiotes venimeuses? , non! , des lépiotes mortelles. Faites très attention à elles
Lepiota venenata
La Macrolepiota venenata est une lépiote mortelle qui se distingue par ses caractéristiques spécifiques. Son chapeau a un diamètre allant de 6 à 24 cm et présente une forme initiale convexe qui s'étend ensuite, avec un large soulèvement irrégulier légèrement prononcé. La cuticule est lisse au début et de couleur brun rosé, mais se rompt rapidement en grosses écailles brun-brun foncé, avec des zones de lacération blanc doux et spongieux qui forment une disposition désordonnée caractéristique, puis un motif radial et concentrique. La zone du disque, clairement délimitée, est d'une couleur similaire à celle des écailles, mais légèrement plus foncée. Le bord du chapeau est débordant et le bord est presque exempt d'écailles.
Les lamelles de la Macrolepiota venenata sont serrées, ventrues et libres. Elles sont de couleur crème blanche qui, au frottement, prend des tons rosés ou brun rosés, allant même jusqu'au rouge vin.
Le pied de ce champignon peut mesurer de 6 à 12 cm de longueur et de 1 à 2,5 cm d'épaisseur. Il est mince et cylindrique, parfois un peu plus large à la base, et présente un bulbe important. Le pied est lisse, fibreux et creux. Au-dessus de l'anneau, il est de couleur brun clair et en dessous de l'anneau, il est plus foncé, pouvant devenir brun rougeâtre au frottement, en particulier au niveau de la jonction avec le chapeau. Son anneau est simple et se rompt s'il est bougé, contrairement à celui du champignon comestible (procera), dont l'anneau monte et descend le long du tronc sans se rompre.
La chair de la M. venenata est très peu consistante et blanche au début, mais elle s'assombrit lorsqu'elle est coupée et acquiert des tons brun rougeâtre.
Ce champignon est peu fréquent et pousse généralement en groupes cespiteux, c'est-à-dire que plusieurs spécimens sortent du même pied. Contrairement à d'autres macrolepiotas, plus d'un individu ne pousse jamais du même pied. On peut le trouver associé à la fausse ortie et il fructifie généralement dans des zones riches en matière organique, comme des tas de fumier ou des monticules de déchets.
Il est important de souligner que la Macrolepiota venenata est toxique ou indigeste, provoquant des troubles gastro-intestinaux. Les symptômes comprennent des nausées, un malaise, des vomissements, des douleurs abdominales et la diarrhée. La déshydratation peut être une complication due à la perte importante de liquides, il est donc nécessaire de la traiter dès le début.
Observations: Cette espèce, la Macrolepiota venenata, est toxique et ressemble beaucoup à la Macrolepiota rhacodes, mais contrairement à cette dernière, la Macrolepiota venenata a un bulbe marginé à la base du pied et son chapeau se décompose en larges écailles étoilées. De plus, elle pousse généralement en groupes cespiteux dans des endroits très fertilisés.
Lepiota helveola
Lepiota dangereuse et mortelle, également connue sous le nom de "lépiote grise de printemps", est un champignon qui mérite notre attention et notre prudence en raison de ses caractéristiques particulières. Le chapeau de Lepiota helveola a un diamètre compris entre 2 et 7 centimètres, et il est crucial de prendre en compte ces informations pour éviter toute confusion avec les macro-lépiotes. Dans sa phase précoce, il présente une forme conique-campanulée qui se transforme ensuite en campanulé-convexe, et enfin s'étend ou se courbe légèrement vers le haut, formant presque un mamelon. Sa couleur varie du brun clair au brun rougeâtre, et est recouvert d'écailles plus foncées, tandis que le bord est velu, sauf dans la zone centrale du chapeau, qui reste lisse.
Les lamelles de Lepiota helveola sont libres et denses, mais à mesure que le champignon vieillit, elles deviennent plus espacées. À l'état adulte, ces lamelles sont blanches et présentent de petits poils sur le bord.
Quant au pied, contrairement aux macrolepiotes, il a une longueur qui ne dépasse pas les 5 centimètres et une épaisseur de 0,3 à 0,8 centimètres. Il est fragile, recouvert de poils lorsqu'il est jeune et devient finalement creux, gardant la même couleur que le chapeau et montrant des écailles en dessous de l'anneau. L'anneau, qui est mince et membraneux, est de couleur marron ou brun rougeâtre et a tendance à disparaître facilement.
La chair de Lepiota helveola est blanche et a tendance à rougir, surtout lorsqu'elle est séchée ou frottée, et a une légère odeur de farine. Son goût est fade.
Cette espèce se rencontre en automne en bordure des forêts et des sentiers. Cependant, il est important de souligner que Lepiota helveola est très toxique et peut être mortelle. Elle contient les mêmes toxines que l'Amanite phalloïde, il est donc essentiel de faire preuve de prudence et d'éviter sa consommation. Chaque année, malheureusement, des nouvelles tragiques concernant cette espèce nous parviennent, il faut donc en prendre note et être conscients de sa dangerosité.
Lépiotes comestibles
Macrolepiota rhacodes
Macrolepiota rhacodes, également connue sous le nom de "lépiote dévorante", est un champignon fascinant qui mérite notre attention. Son chapeau subit différentes transformations au cours de son développement: initialement hémisphérique ou conique, il devient ensuite convexe et enfin s'étend, sans présenter un mamelon comme c'est le cas pour M. procera. Son diamètre oscille entre 5 et 15 centimètres. La surface du chapeau est couverte d'un fin duvet grisâtre et présente de grandes écailles brunes, légèrement relevées.
Sa chair est blanche et devient rougeâtre lorsqu'elle est coupée, une information importante pour la distinguer des autres espèces.
Les lamelles de Macrolepiota rhacodes sont blanches, inégales et libres, prenant une teinte rouge lorsqu'elles sont frottées.
Le pied de ce champignon est allongé, de couleur ocre grisâtre qui a tendance à être plus clair. Il possède un anneau déplaçable et une base bulbeuse.
En ce qui concerne son habitat, nous pouvons le trouver en été et en automne, principalement dans les forêts de conifères, mais aussi dans les forêts de feuillus.
Il est important de mentionner que Macrolepiota rhacodes est considéré de la même qualité culinaire que Macrolepiota procera. Cependant, il est possible de le confondre avec d'autres lépiotes dont la chair rougit également et qui peuvent causer des intoxications légères, comme c'est le cas de Macrolepiota venenata, qui présente un chapeau avec une large zone centrale brune, lisse et avec un motif en forme d'étoile. En général, cette espèce apparaît dans des endroits avec de la matière organique abondante ou de l'herbe sèche.
En résumé, Macrolepiota rhacodes est un champignon intéressant et polyvalent qui mérite d'être connu et apprécié dans son environnement naturel.
Macrolepiota excoriata
Lepiota comestible connue aussi sous le nom de "galliperno", "apagador excoriado", "apagador blanco" ou "galanperna erdizuritu", est un champignon qui mérite d'être mis en avant. Son chapeau peut atteindre 4 à 12 centimètres de diamètre. Au début, il est fermé et a une forme conique qui devient ensuite convexe, pour finalement s'aplatir avec un léger mamelon. La surface du chapeau est couverte d'écailles, plus rares sur les bords, formant un motif de fissures en forme d'étoile à partir de la marge. Sa couleur varie entre crème et noisette, avec un fond plutôt blanchâtre. Le bord du chapeau est excédentaire, irrégulier et pendant.
Les lamelles de Macrolepiota excoriata sont abondantes, nombreuses et très rapprochées les unes des autres. Elles sont minces, blanches et prennent une teinte beige avec l'âge.
Le pied de cette espèce est cylindrique et élancé, avec la base en forme de volve. Il est lisse et de couleur blanchâtre à beige. Il possède un anneau simple, membraneux et persistant sur le pied.
La chair de Macrolepiota excoriata est mince et tendre dans le chapeau, mais fibreuse dans le pied. Elle est de couleur blanche, avec une saveur douceâtre et une odeur agréable.
Nous pouvons trouver ce champignon en automne et au printemps, dans divers habitats tels que les prairies et les dehesas.
En ce qui concerne sa comestibilité, Macrolepiota excoriata est considérée comme une espèce comestible, en particulier les chapeaux d'exemplaires qui ne sont pas encore complètement ouverts et les jeunes exemplaires complètement ouverts, comme c'est le cas avec d'autres macrolepiotas.
L'une des principales caractéristiques de Macrolepiota excoriata est que sa cuticule se déchire en forme d'étoile et présente des écailles sur les bords. Elle peut parfois être confondue avec Macrolepiota mastoidea, qui se distingue par un mamelon aigu et typique en forme de tétine.
En résumé, Macrolepiota excoriata est un champignon intéressant de taille moyenne, avec une cuticule distinctive et comestible, qui mérite d'être reconnu et apprécié dans son environnement naturel.
Macrolepiota mastoidea
Egalement connue sous le nom de "lépiote amamélonée", "parasol mamelonné", "galanperna puntadun", "maluta puntaduna", "apagallus" ou "campanilles", c'est un champignon fascinant à explorer. Son chapeau a une taille moyenne et peut mesurer jusqu'à 14 centimètres de diamètre. Dans sa phase jeune, il a une forme conique ou globuleuse et s'élargit ensuite en adoptant une forme de cloche. Finalement, il devient plat étendu, conservant toujours un mamelon pointu caractéristique.
La cuticule de Macrolepiota mastoidea a une couleur crème qui vire vers des tons bruns au fur et à mesure de sa maturation, avec de petites écailles plus sombres distribuées de manière aléatoire. Au centre du chapeau, le mamelon présente une couleur brun foncé et la cuticule se sépare facilement de la chair. Dans sa phase jeune, la cuticule est de couleur gris crème et presque uniforme, mais au fur et à mesure de sa croissance, elle s'ouvre en écailles, montrant l'aspect mentionné précédemment. Le bord du chapeau est irrégulier, avec des franges aiguës qui évoluent vers un bord festonné et cotonneux, toujours excédentaire.
Les lames de Macrolepiota mastoidea sont clairement libres, d'apparence molle, moyennement larges mais un peu ventrues, et très serrées. Leur couleur est blanche, qui devient doucement crème, avec la présence de lamellules. Les arêtes des lames sont lisses et fines. Dans sa phase très mûre, des zones de couleur rouille peuvent apparaître.
Le pied de cette espèce est central, de forme cylindrique, creux et fibreux. Il est droit et élancé par rapport au chapeau, pouvant atteindre jusqu'à 18 centimètres de long et avec une épaisseur de 0,5 à 1 centimètre de diamètre.
À la base du pied se développe un bulbe notable, et il s'affine vers l'apex. La couleur du pied est blanchâtre et il est finement recouvert d'une sorte de feutre de couleur crème brunâtre, plus visible dans la partie supérieure. Il se sépare du chapeau comme une entité indépendante. L'anneau est membraneux, il se trouve dans la partie supérieure du pied, il est simple, initialement fixe et puis il se détache facilement. Il est glissant et présente une couleur blanche sur sa face supérieure et ocre sur la face inférieure.
La chair de Macrolepiota mastoidea est de couleur blanchâtre, avec une texture tendre et épaisse dans le chapeau, mais mince dans le pied. Bien qu'elle soit rare par rapport à sa taille, elle a une odeur fongique et une saveur douce très agréable. Le pied est fibreux et peu consistant.
Nous pouvons trouver cette espèce en automne dans divers habitats, tels que les clairières de forêts de tous types, les bords de chemins ou les pâturages. Bien qu'elle soit assez commune, elle cesse d'apparaître lorsque les premiers froids arrivent. On peut la trouver individuellement ou en groupes pas très nombreux.
Quant à sa comestibilité, Macrolepiota mastoidea est considérée comme bonne à consommer, bien que sa chair soit un peu rare par rapport aux autres macrolepiotas. Cependant, des cas de troubles digestifs légers de type allergique ont été enregistrés.
En résumé, la Macrolepiota mastoidea est un champignon de taille moyenne avec un chapeau distinctif qui présente un mamelon pointu. Son apparence et ses caractéristiques en font une espèce intéressante pour les amateurs de mycologie, bien qu'il faille faire attention à la distinguer d'autres espèces similaires.
Santé et prudence avec les lépiotes vénéneuses!
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